Il y a toujours ce temps, celui où nous espérons tant, voulons tant.
Là où tout nous semble être impossible, où tout nous semble plus grand qu’il en est vraiment .
Ce vide, l’esprit qui ne veut plus nous aider, chercher. Comme s’il nous abandonnait, ne veut plus faire d’effort.
Nous passons tous au-travers de cette période, un jour ou l’autre, que nous le voulions ou pas.
Et le temps s’arrête.
Plus rien nous importe.
Nous abandonnons. À nouveau. Mais cette fois-ci, de notre propre gré.
Nous voyageons dans nos pensées, étendus, musique à l’appuie.
Cette musique qui semble nous donner toutes les réponses que nous attendions depuis si longtemps.
Certaines personnes pensent à la vie, d’autres à l’amour.
Il y a cette larme, celle qui est lourde et nous rend la gorge pesante, coincée.
Elle a misère à s’échapper, il en va ainsi pour les sentiments.
Nous n’avons pas toujours réponse à ce phénomène.
Parfois, il nous suffit de lire une belle poésie, regarder une magnifique image ou écouter une musique envoûtante.
Et nous éclatons.
La pesante larme n’est plus. Elle coule à flot. Sur nos joues s’en accumulent plusieurs comme elle.
Et nous en sommes confus.
Nous ne pouvons énoncer de raison, ni se prononcer sur aucune hypothèse.
Cette pesanteur d’esprit tente de s’échapper. Nous nous sentons si léger. C’est comme retomber en amour avec la vie pour une seconde fois. Ou presque. Ou aucunement… car nous ne savons pas pourquoi nous avons ces drôles de ressentiments, nous ne sommes aucunement capable de saisir la véritable raison pourquoi nous laissons échapper notre esprit de la sorte.
Chose certaine, c’est que l’on se sent tellement mieux.
Nous pensons à la personne que nous aimons, nous sommes encore plus amoureux. Nous pensons à notre vie, nous l’admirons plus que tout.
Pourquoi à ce point tout nous semble si parfait?
Avec regret, ce sentiment est éphémère.
Pas celui d’être amoureux. Plutôt celui qui nous fait réaliser que notre vie est merveilleuse, exquise, riche. Nous ne pensons plus à nos vices, ceux dont nous savons très bien qu’après ce moment avec soi-même nous rattrapperons de près.
Il se doit tout de même d’être une obligation de vivre ce moment avec soi-même.
C’est une sorte de jouissance, bien qu’il est extrêmement difficile et complexe d’arriver à comprendre cette jouissance dans ce tourbillon d’émotions, de sentiments, d’anxiété, de confusion.
Mais elle est bien présente.
Cherchez, ne courez plus.