Archive | juin, 2010

Cet homme. Ce père.

19 Juin

Il y a cet homme.
Remarquable homme.
Cet homme est père.

Un rôle qui n’est pas toujours rose.
Certes, il sait bien le porter.
21 ans d’excellence.

Il a sû transmettre ses passions,
ses valeurs et surtout son amour.
Un homme d’une générosité hors pair, d’une écoute unique
et d’une compréhension exceptionnelle.

Il n’a pas toujours été physiquement présent,
mais cela importe peu.
Il trouvait et trouve encore, à ce jour,
le moyen d’être là pour offrir support, aide et écoute.

Il est vrai.
Authentique.

Il a fait de sa fille ce qu’elle est à présent.
Confiante.
Franche.
Débrouillarde.
Courageuse.
Passionnée.
Créative.

Elle tient à lui en remercier énormément.

Merci pour tout.
Je t’aime papa.
Joyeuse fête à toi.

Telle une Marie-Madeleine.

18 Juin

Vous savez,

Ces matins où vous vous réveillez aux heures tardives,
le  soleil éclatant aux-travers vos rideaux noirs macabres,
vos draps qui émanent l’odeur de votre assouplisseur…
Vous vous dites que rien ne peut être plus parfait.

Et vous avez soudainement cette pensée pour la personne que vous aimez.
Et cela vous rend triste.
Vous la cherchez.

Vous avez étrangement besoin d’elle.
Plus que jamais.

Vous ne comprenez point.

Pouquoi? Pourquoi cette rage d’émotions?
Cette insécurité?
Nous sommes tous quelque peu insécures,
mais cela se manifeste généralement en gain de causes.

Mais pas ce matin-là.

Vous vous sentez complètement idiote.
Idiote, car vous n’avez rien à vous inquiéter.

Et vous le savez très bien.

Mais cela ne vous empêche guère de vous imaginer les pires scénarios.
Et les larmes s’échappent.
Lentement.

Vous tentez de reprendre sur vous-même.
Emily Haines and The Soft Skeletons en musique ambiante.
La mélodie est belle.
Délectable.
Vous quittez vers un autre monde.
Vous tentez de vous remémorer de beaux souvenirs.
Ils sont tendres.

Vous réalisez à quel point vous êtes amoureuse.
Un atroce point au coeur.
L’idée de faire appel à cette personne vous traverse l’esprit.

Mais il ne faut pas.

Vous vous dîtes femme indépendante.
Vraiment?
Du moins, vous tentez de le demeurer.

Vous lisez quelques pages d’André Gide.
C’est si beau.
Vous êtes sur une lancée.
André Gide devient désormais votre meilleur ami.

La peine s’oublie.
Le soulagement se présente.
La confiance revient.

Et il vous aime.

Votre coeur se souvient.

Knives cut quietly.

15 Juin

It starts like this…
As you wake up on a sunny sunday with no plan on mind.

And the phone rings. Who can call on such a pleasant day, early as seven ish?
Barely conscious, not really awared of what’s going on. Is it the phone? The door bell? Are you day dreaming? For sure you would have wished that you were only day dreaming when you pick up the phone and the voice that you hear is full of sorrow, fear, sadness, or something that you can not just describe before you listen to what the voice sadly says. You take a deep breath.
The words go like this:

He is dead.

The line cuts.
Who is dead? Who was that mysterious person?
Oh well.
You don’t really know if you have to worry, if it was a wrong number or a prank call.
For sure, your day starts wierd.

You chose to let go this call and start your sunday as it was suposed to be started.
Shower, coffee, eggs and bacon and Chopin as well.
What more relaxing and perfect on your first day off since two weeks. You are such a workoholic.

Something’s missing though.

Newspaper.

You slowly put on your bathrobe, tie your hair, light a cigaret.
As you open up the front door, you look right toward you.
No cloud, the sun shines like it never did before.

Your eyes change direction.
They look down on the balcony.
There is a knife and the daily newspaper.
You look under the newspaper.

He is dead.

The cat.

Is dead.

Cours, ne cours plus.

12 Juin

Il y a toujours ce temps, celui où nous espérons tant, voulons tant.
Là où tout nous semble être impossible, où tout nous semble plus grand qu’il en est vraiment .
Ce vide, l’esprit qui ne veut plus nous aider, chercher. Comme s’il nous abandonnait, ne veut plus faire d’effort.
Nous passons tous au-travers de cette période, un jour ou l’autre, que nous le voulions ou pas.

Et le temps s’arrête.
Plus rien nous importe.
Nous abandonnons. À nouveau. Mais cette fois-ci, de notre propre gré.

Nous voyageons dans nos pensées, étendus, musique à l’appuie.
Cette musique qui semble nous donner toutes les réponses que nous attendions depuis si longtemps.
Certaines personnes pensent à la vie, d’autres à l’amour.
Il y a cette larme, celle qui est lourde et nous rend la gorge pesante, coincée.
Elle a misère à s’échapper, il en va ainsi pour les sentiments.
Nous n’avons pas toujours réponse à ce phénomène.
Parfois, il nous suffit de lire une belle poésie, regarder une magnifique image ou écouter une musique envoûtante.
Et nous éclatons.

La pesante larme n’est plus. Elle coule à flot. Sur nos joues s’en accumulent plusieurs comme elle.
Et nous en sommes confus.
Nous ne pouvons énoncer de raison, ni se prononcer sur aucune hypothèse.
Cette pesanteur d’esprit tente de s’échapper. Nous nous sentons si léger. C’est comme retomber en amour avec la vie pour une seconde fois. Ou presque. Ou aucunement… car nous ne savons pas pourquoi nous avons ces drôles de ressentiments, nous ne sommes aucunement capable de saisir la véritable raison pourquoi nous laissons échapper notre esprit de la sorte.
Chose certaine, c’est que l’on se sent tellement mieux.
Nous pensons à la personne que nous aimons, nous sommes encore plus amoureux. Nous pensons à notre vie, nous l’admirons plus que tout.
Pourquoi à ce point tout nous semble si parfait?
Avec regret, ce sentiment est éphémère.
Pas celui d’être amoureux. Plutôt celui qui nous fait réaliser que notre vie est merveilleuse, exquise, riche. Nous ne pensons plus à nos vices, ceux dont nous savons très bien qu’après ce moment avec soi-même nous rattrapperons de près.

Il se doit tout de même d’être une obligation de vivre ce moment avec soi-même.
C’est une sorte de jouissance, bien qu’il est extrêmement difficile et complexe d’arriver à comprendre cette jouissance dans ce tourbillon d’émotions, de sentiments, d’anxiété, de confusion.

Mais elle est bien présente.
Cherchez, ne courez plus.